Un an, déjà

Je sais, le rythme de mes publications s’est un peu ralenti ces dernières semaines. Il est tout à fait légitime de se demander où sont passées mes bonnes résolutions, qu’est devenu mon besoin de conserver une rigueur, etc… Envolés ! Et pour être honnête, l’appel de la plage a été bien plus fort !

Regardez ces photos de plages (Bora Bora et Olmeca) et vous comprendrez. A trois petites stations de métro (ou 10-15 minutes en voiture) de chez moi, 50 grivnias le transat + parasol en semaine et 20 grivnias le Coca (soit 4,41 € au total l’après-midi plage). Comment résister ?? Et puis, il fait si beau !

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Je sais aussi, que le sous-titre de ce blog « Un an dans la vie d’une femme d’expat’… à Kiev » devrait évoluer, mais je n’ai pas encore trouver la bonne formule. Evidemment, j’ai quelques pistes.

L’année est passée si vite : le déménagement, les premiers pas en famille à Kiev, les nouvelles rencontres, les découvertes culinaires et autres bizarreries, la nostalgie, l’apprentissage du russe, le froid intense, la révolution, le stress, les moments de joie, les prises de têtes, les kilos en plus, les fous rire, les restos, les fêtes, la fête… et enfin Odessa ! Car, comme tout vient à point à qui sait attendre, nous avons enfin pu découvrir Odessa début juin. Oui,  nous avons visité la vieille ville, vu le célèbre escalier du Potemkine, assisté à de petits spectacles en plein air, mais nous avons aussi posé nos serviettes en famille à l’Ibiza Club sur un énorme matelas de 3 m² (au moins) !

Vous voyez, ce n’est pas parce que mes publications sont moins régulières, que plus rien ne m’étonne en Ukraine, je profite simplement du beau temps.

Récemment,

– du balcon de chez Maria-Claudia, j’ai observé ce camion conçu pour changer les publicités des panneaux d’affichage.

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– je suis restée coincée dans un énorme embouteillage paralysant tout le centre ville, parce que dans l’un des boulevards les plus fréquentés (Shevchenko boulevard), une canalisation à sauter et…

– j’ai acheté du papier toilette à Maïdan

– nous avons organisé une grosse fête à la maison avec le DJ du Touch Café

– et  j’ai mangé des macarons ukrainiens, fait de vraies affaires chez Bonpoint à -60%, participé à un très chic mariage ukrainien, applaudi Miss L. à l’Opéra de Kiev pour son spectacle de danse de fin d’année, et vu la Mairie de Kiev se refaire une beauté après les jours sombres de l’hiver, Mister Jo a découvert le камбала (le turbot) et j’ai déjà tenté 3 fois d’en cuisiner (sans succès), nous avons pris nos quartiers d’été sur la terrasse du restaurant Konkord…

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Mais parce que Kiev, c’est encore mieux la nuit, nous avons testé (et apprécié) les boîtes de nuit estivales : la terrasse du Decadence et le Dali Club… d’ailleurs nous y retournons ce week-end, et le week-end suivant, et le…

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Un an, déjà… et ce n’est que le commencement !

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Un jour, j’irai là-bas !

Odessa est la destination plage de l’Ukraine (mais pas que), là où, avant de nous expatrier, nous avions déjà songé à passer les derniers week-end d’été – malheureusement la météo exceptionnellement pluvieuse de cette rentrée, nous a fait renoncer à ce projet – là où, plus tard, nous avions prévu de passer nos longs week-end de printemps, cette fois-ci l’actualité politique (malheureusement, je continue à suivre les  JT français et à lire la presse française) nous a contraint à repousser ce voyage.

Déçus par ces rendez-vous manqués avec Odessa, pour le week-end de Pâques, nous avons décidé de rester à Kiev et tester de nouveaux restaurants car le Touch Café et Kanapa sont sympas, mais nous commençons à connaître leurs cartes par cœur.

Notre week-end gastronomique a commencé le vendredi par un dîner dans l’unique vrai restaurant japonnais de la ville : Fujiwara Yoshi. Une carte conçue par un chef japonnais ayant été formé au Japon. Des entrées originales mais un plateau de makis trop ukrainisé (bourré de cream cheese et de mayonnaise. Oui, ici ils sont fous de mayonnaise, partout où ils peuvent en mettre, ils en mettent). Note pour plus tard : ne pas commander de makis, uniquement des suhis.

Le lendemain, déjeuner familial chez Pantagruel, un restaurant italien comme il n’y en a qu’en Italie. Exceptionnel. Carte originale, pâtes délicieuses !

Le soir, direction le nouveau restaurant géorgien шоти (lire Shoti) : décoration contemporaine, service parfait (important à signaler en Ukraine), repas savoureux, prix dérisoire.

A la demande de Miss L., en manque de Tricotin (notre cantine chinoise du 13ème arrondissement parisien), nous sommes allés chez Утка-бар (lire  Outka bar / Утка signifiant canard) pour goûter un canard laqué croustillant servi en deux fois : magrets/peau/crêpes puis carcasse en sauce. Bon à savoir : une fée divertit les enfants le week-end.

Dimanche soir, direction le restaurant икра (lire ikra / икра signifiant caviar) pour un dîner de poisson. Salle vide mais tartares, saint-jacques et dorade parfaits, même le dessert était bon !

Enfin, lundi brunch au nouveau Milk Bar, cantine américaine où l’on sert un banofee pie à tomber (juste en dessous du Touch Café).

Lecteur de ce blog vivant à Kiev, cela vous donnera peut-être envie de découvrir ou redécouvrir ces restaurants (n’hésitez pas à m’en conseiller), et pour les autres, cela vous donnera peut être une autre vision de l’Ukraine, loin de celle d’un pays en pleine guerre civile racontée par les médias européens.

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