It’s Ukraine !

Le printemps. Il est là. Déjà. Et je me dis que, finalement, l’hiver ukrainien n’est pas si terrible que cela. Deux semaines et demie glaciales… seulement. Ce qui signe l’arrivée du printemps à Kiev, c’est l’installation des terrasses. Non, pas trois chaises et deux tables jetées devant la vitrine d’un resto comme à Paris, mais de vraies belles terrasses avec parquet, colonnes et wifi : du travail de pro !

Et je rêve déjà aux prochaines après-midis de mai et juin passées à la plage. Je sais, c’est tentant, alors n’hésitez pas, les billets d’avion sont en soldes en ce moment !

Dimanche dernier, nous avons été invités par Frédéric et Katia dans leur datcha (maison de campagne) à quelques kilomètres de Kiev, pour notre premier déjeuner chachliks de la saison. Les chachliks sont des brochettes de viandes marinées cuites au barbecue. Un délice ! Soleil, piscine et chachliks où comment rendre divin un premier week-end de printemps !

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En bref, ces derniers jours :

– La boutique Roberto Cavalli fait des soldes dingues : jusqu’à -90%

– Jared Leto est venu chanter à Kiev (contrairement à Indochine, qui a annulé). Note pour plus tard : se renseigner pour savoir si Mireille Mathieu est venue le 6 mars dernier.

– Je commence à cartonner en tresses couronnes.

– Je me suis laissée tenter, et n’ai pu résister à goûter les pains fourrés ouzbeks (juste un tout petit bout). Pas terrible, je préfère les petits pains géorgiens.

– C’est le moment de venir faire les boutiques ici, les prix des produits français sont moins chers qu’en France… en attendant qu’ils réajustent les prix. (mais 300 euros de différence sur une paire de Prada, ça fait réfléchir, non ?)

– Je perds mon anglais, (non Sondré, ne m’en veux pas, mais les mots russes me viennent dorénavant plus naturellement). Donc maintenant, avec mon russglais, je ne peux parler qu’avec des russophones qui comprennent l’anglais.

– Miss E. commence à dormir à nouveau grâce à la potion magique d’Elisabeth.

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Cette semaine, j’ai décidé d’ajouter une nouvelle rubrique à ce blog, ou une sous-rubrique de la rubrique « food ». Car ici, le « business lunch » est une véritable institution. La plupart des restaurants, chics et moins chics, joue le jeu du « business lunch ». Alors pourquoi ne pas consacrer une partie de ce blog à un benchmark des business lunches ?

Le business lunch, c’est souvent une soupe et/ou une salade + un plat + une boisson pour un prix défiant toute concurrence : entre 50 et 100 grivnias (120 dans les restaurants les plus huppés). Voilà comment au restaurant « The Burger », le hamburger, les frites, la salade et le Pepsi à volonté coûtent 75 grivnias… moins cher qu’un menu Big Mac chez McDo !… moins cher que les formules « déjeuner » des boulangeries parisiennes : Club sandwich, Coca chaud et pain au chocolat !

Le temps de tester quelques restos et la rubrique apparaîtra, certainement dans les jours qui viennent !

 

Depuis que nous sommes arrivés, une expression revient souvent dans la bouche de nos interlocuteurs quand il nous arrive (quelque fois) de poser une question et qu’ils n’ont pas de réponse : « It’s Ukraine » avec parfois la variante « That’s Ukraine ».

Quand on demande à un serveur, pourquoi il faut payer séparément les boissons et le repas et pourquoi il a besoin de deux terminaux de cartes bleues différents…

– It’s Ukraine

Quand on demande, toujours à un serveur, pourquoi on ne peut pas payer entre minuit et minuit cinq…

– It’s Ukraine

Quand on demande à un vendeur, pourquoi à chaque fois, il nous donne le modèle d’exposition (et qu’en plus, il ne nous fait pas de discount)…

– It’s Ukraine

Quand je raconte à ma prof de russe, qu’un serveur m’a demandé si je voulais mon Coca chaud ou froid, elle m’a répondu…

– It’s Ukraine

 

Alors, je ne pourrais que vous dire « It’s Ukraine » quand lundi dernier, le livreur de chez Furshet (supermarché) m’appelle :

– Le livreur : je ne peux pas venir

en général, quand on entend cela, on attend la suite de la phrase… mais rien

– Moi : pourquoi ?

– Le livreur : parce que je n’ai pas votre adresse

Dans ces cas-là, je vous promets, il y a plein de choses qui vous passent par tête : pourquoi il n’a pas mon adresse ? (je commande chez Furshet toutes les semaines). Est-ce que cela veut dire qu’il ne viendra pas ? Mais pourquoi, il ne me demande pas mon adresse, tout simplement ? Il croit vraiment que je vais lui dire « ben tant pis, ne venez pas ! »

It’s Ukraine

 

Samedi dernier, Mister Jo va déjeuner au restaurant avec les filles (5 ans et presque 3 ans). Ils commandent des pizzas et un verre de vin.

– La serveuse apportant le verre de vin : c’est pour qui ?

It’s Ukraine

 

Hier, j’explique à Galina que l’accordeur (que l’on appelle Master en russe, comme tout ceux qui réparent des choses d’ailleurs) va venir accorder le piano ce matin.

– Galina : et il va aussi réparer la douche ?

It’s Ukraine, definitely !

 

 

 

 

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Le jour où je me suis promenée dans mon congélateur

WP_20140126_016Quand, en regardant par la fenêtre de ma chambre, j’ai vu  s’afficher « -21°C » en haut de la tour de Maidan, je l’avoue, j’ai eu peur de sortir de chez moi. C’est exactement à cette température qu’est réglé mon congélateur !

Mais avec l’école des enfants, mon cours de russe à Podol, impossible de faire la marmotte à la maison. Et puis, ce n’est pas comme si je ne savais pas que cela pouvait arriver. Depuis quelques jours déjà le thermomètre oscillait entre -14 et -18 °C.

-21°C : il était donc temps, maintenant, de vérifier la qualité de mon équipement « grand froid ». Et pas question pour moi de déroger à la règle (j’ai déjà été obligée d’oublier mes escarpins de 12 cm) : une robe / une jupe en toute circonstance ! Si j’ai acheté des collants polaires chez Top Shop, ce n’est pas pour les regarder, la larme à l’oeil, dans mon placard !

Point fashion :

– un Tshirt technique + un petit pull + une doudoune Uniqlo + ma doudoune canadienne : j’avais presque trop chaud,

– bottes fourrées + collants polaires + mini jupe en laine : ça passe,

– enfin bonnet doublé polaire + gant coupe vent + écharpe polaire et le tour est joué.

J’ai juste eu froid aux genoux et aux joues et une mèche de cheveux (qui sortait du bonnet) a été congelée…

Comme me l’a écrit Amélie, je comprends maintenant pourquoi nos appartements ici sont surchauffés. Quand on rentre après une bonne demi heure de marche, c’est comme si on entrait dans un bain.

Bilan :

– tant qu’il n’y a pas de vent cette température polaire est tout à fait vivable, revigorante même, avec un grand soleil, c’est même trompeur (et beau).

– bien équipé, le froid, finalement, n’empêche pas de sortir et de vivre son quotidien.

– it’s never too cold to snow ! (ça se confirme)

Regardez comme Kiev est belle sous la neige.

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PS : même si l’école française est restée ouverte (ce qui n’est pas le cas des écoles ukrainiennes) pendant cet épisode de grand froid, « par mesure de précaution, les récréations [ont été] annulées pour tous les élèves. »

Mon premier match de foot !

J’ai dû attendre de vivre en Ukraine pour assister pour la première fois à un match de foot. Et quel match ! Un match de qualification pour la prochaine Coupe du Monde. Alors, même si, ce n’est pas parce que je vis en Ukraine que tout à coup je me suis mise à aimer le football, l’enjeu semblait tellement important, que je n’avais aucune raison de ne pas y aller… au moins pour connaître l’ambiance, l’adrénaline d’un stade !

Petite parenthèse fashion, avec le froid (le match à commencer à 21h45 chez nous pour qu’en France, vous puissiez le suivre tranquillement sur TF1 après le JT, je vous laisse imaginer la température), je me devais de tester ma nouvelle doudoune choisie sur les conseils d’une vendeuse du Vieux Campeur, une doudoune d’une marque canadienne inconnue. L’occasion était idéale. Même pas froid de la tête (grâce à un super bonnet Odlo) aux genoux (doudoune), puis complètement gelée des genoux (à noter pour plus tard : le jean n’est pas un bon isolant), aux pieds (non, les bottes compensées n’étaient pas adaptées à la situation). Conclusion : grâce à ma doudoune, l’hiver ne me fait même plus peur !

Tout a commencé dans le métro, deux Français au milieu de centaines de supporteurs scandant « У-кра-и-на » (prononcer Ou-kra-ï-na), c’est assez étonnant comme situation. D’autant plus qu’à ce moment-là, je ne savais pas qui je préférais supporter : la France ou l’Ukraine (j’ai même failli acheter une écharpe aux couleurs de l’Ukraine). C’est assez entraînant « У-кра-и-на », non ?

De toute façon, très rapidement, à l’arrivée dans le stade Olimpiyskiy (superbe), nous sommes pris en charge par la sécurité. Faut-il penser qu’une poignée de Français ne peut pas rivaliser avec des milliers de supporteurs ukrainiens ? Nous sommes donc d’abord encerclés puis une haie d’honneur s’installe pour que nous puissions rejoindre, en toute sécurité, la tribune dédiée aux supporteurs français. Face à nous, rien que pour nous, la publicité défile en français « Avec Afflelou, allez la France », « la musique du football est contagieuse » (marque non connue, mais je salue l’effort créatif), PMU.fr, Carrefour… à part le Crédit Agricole, ne s’affichent que des marques inexistantes en Ukraine (pratique).

Là où tout doit certainement être différent du match qui se jouera demain soir en France, c’est cette ambiance type cocktail mondain : un visage connu par ici, une bise par là, un hochement de tête, un sourire, partout des visages connus et chaleureux. Et puis, il y a de vrais fans de foot et les autres, comme moi, là pour vivre une nouvelle l’expérience.

L’écran affiche « 21 » minutes de jeu, je commence à avoir froid aux pieds… Mon esprit s’évade, je regarde la pelouse, mais perds souvent le ballon de vue (il faut dire que l’action est bien plus molle que ce que j’imaginais). Heureusement, mon voisin de gauche me sort, parfois, de mes pensées quand l’action s’accélère. Clairement, même si je suis impressionnée par la belle danse des drapeaux ukrainiens, mon coeur balance pour la France. Mais, à la fin d’une première mi-temps sans aucun but, j’en viens à penser que but français ou but ukrainien, pourvu qu’il y en ait un, pour en vivre un et/ou pour me tenir en éveil…

Comme c’est mignon,  à la deuxième mi-temps, le staff français se réchauffe d’un plaid sur les genoux.

La suite, vous la connaissez, la France perd, c’est triste (ou pas). Le plus « classe » vient de l’équipe de France qui n’a aucun geste vers la tribune française (et apparemment, cela n’étonne que moi). Il est temps de filer dîner au Touch Café et de retrouver Lizarazu au D*Lux…

 

PS : j’allais oublier, le prix des places pour assister à ce grand spectacle : entre 4,5 et 8 euros. La classe !

Si c’est Elle qui le dit, c’est forcément vrai !

091113 - elle manequinmerci Alexandra pour cette pige !

 

A la faveur de l’automne

Je crois que l’automne est la plus belle saison à Kiev. Les parcs sont sublimes. Les arbres ont revêtu leurs habits de lumière.

WP_20131013_014La grande activité de ce début d’automne est la confection de couronnes de feuilles. Dit comme cela, cela ne paraît pas incroyable mais je vous assure que ça l’est. Partout dans les parcs, les mamans et adolescentes ramassent les plus belles feuilles et réalisent des chapeaux étonnants. Une pratique qui semble se transmettre de mères en filles et qui nécessite une grande technique. Tania a eu la gentillesse de m’initier à cet art éphémère, peut-être que l’an prochain je me lancerai toute seule.

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Parce qu’on n’arrête pas, du jour au lendemain, une activité qui procure de grands moments de découverte, j’ai fait une très très longue queue pour goûter aux перепички. Et finalement, je ne regrette pas ce temps d’attente, car un перепичка (pérépitchka), cela se mérite. Pour la description : c’est une sorte de hot dog, mais à la place du pain, c’est un beignet. Le перепичка est donc hyper gras, hyper calorique, mais qu’est-ce que c’est bon ! Même Miss L. et Miss E. rarement partantes pour des découvertes culinaires en raffolent. Bien évidemment,  je ne peux plus passer sur Bodgana (le nom de la rue) sans faire un petit stop devant cette petite cahute.

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Parmi les instants amusants de ma nouvelle vie, la réunion parents/maîtresses au садик de Miss E. tient une place de choix. Pour rappel et pour bien comprendre la situation, j’apprends le russe mais la langue de l’Ukraine est l’ukrainien. C’est un peu comme si j’apprenais le français en vivant en Italie, à la nuance près que la plupart des Ukrainiens parle russe. Mais dans les écoles, les enseignants sont tenus de parler ukrainien.

Même si je savais que ma présence à cette réunion serait anecdotique, j’y suis quand même allée. Pendant les 10 premières minutes, je n’ai absolument pas capté un seul mot. Puis une enseignante est venue à côté de moi pour me traduire en anglais les grandes lignes de la réunion (sympa !). Plusieurs enseignantes se succèdent pour expliquer les différentes matières enseignées… et tout à coup, je commence à comprendre ce qu’il se dit, deux minutes plus tard, je comprends que cette enseignante là parle russe (génial !), la suivante aussi (cool !). Puis la directrice vient me voir et me donne des documents traduits en russe rien que pour moi. Même si je ne suis pas encore au top niveau en russe, j’apprécie le geste, qui me permet de comprendre que Miss E. en plus de prendre deux petits-déjeuners, dîne aussi deux fois (au садик à 17h et à la maison quelques heures plus tard) . Au bout du compte, j’ai tenu les 2 heures de réunion sans problème !

Cela fait maintenant 5 semaines que j’ai commencé à apprendre le russe. Après quelques jours de découragement en début de semaine dernière, noyée dans les exceptions de la déclinaison des noms communs à l’accusatif pluriel, j’ai eu enfin un déclic. Mister Jo m’avait prévenue, il y a des paliers dans l’apprentissage de cette langue… et je viens d’en passer un. Mardi dernier, lors d’un business lunch entre Françaises, je comprends que je paie beaucoup beaucoup trop cher mes communications avec l’opérateur Kyiv Star. Alors, jeudi, j’étais bien décidée à changer d’opérateur. J’entre donc chez MTC :

Moi : do you speak english?

La vendeuse : нет (niet)

Alors, comme je veux vraiment changer d’opérateur, je me lance en russe. C’est dingue, elle me comprends. Pour être certaine de me donner le forfait approprié à mes besoins, elle me pose des questions simples et je les comprends. Wouah, en 15 minutes, j’ai un tout nouveau forfait où tout est quasiment gratuit ! En sortant du magasin, j’étais fière de moi.

Et sur ma lancée, je décide de régler le problème Internet car une fois de plus l’Internet a sauté depuis deux jours. Et ça marche ! c’est comme si j’avais trouvé une clé pour me faciliter la vie en Ukraine !

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Conversation ultra fashion

Moi : des crampons ? pourquoi ?

Frédérique : en hiver, après plusieurs couches de neige et de glaces, tu seras contente d’avoir des crampons à tes bottes… et n’oublie pas les semelles isolantes

Moi : des semelles isolantes…

Marie : parce que le froid entre par les semelles des chaussures

Moi : …

Marie : oublie tes escarpins !

Moi : et on ressemble à quoi ici en hiver ?

Du Serebro au mariage à l’Ukrainienne… le temps d’un week-end !

Il y a des week-end comme cela, où l’on peut passer d’un dîner chic et urbain au Serebro au mariage champêtre à l’Ukrainienne.

Samedi, toujours à la recherche de nouveaux endroits où dîner, nous avons fait le choix du Serebro (qui veut dire argent). Un restaurant plutôt haut de gamme très « Donetsk » d’après Andrew. Ici, comme partout dans les restaurants de Kiev, la carte est incroyablement fournie : du sushi aux pizzas, le chef sait tout cuisiner ! Ce soir pour moi, ce sera salade Caesar (mon étalon) au canard et risotto à l’encre de seiche et fruits de mer. Clairement, j’apprécie l’originalité du canard (à la place du poulet) dans la salade, mais rien à voir avec celle du Touch Café (le must pour moi à Kiev). Le risotto était parfait. Pour une fois en Ukraine, je me suis même laissée tenter par un dessert, et soyons honnête le cheesecake est à tomber. Rien à voir avec les cheesecakes traditionnels, celui du Serebro est un étonnant mélange de crème brûlée et de cheesecake.

Derrière le restaurant, une petite boîte de nuit huppée. Ici, on s’habille très premier degré, mais la musique est bonne et l’ambiance est rapidement au rendez-vous… alors, je mets de côté ma fashion victim attitude ou plutôt mon oeil averti par de longues heures passées à décortiquer les pages modes de Grazia, Biba, Cosmo, Marie Claire (oui, je suis abonnée à tous ces magazines !) et je danse (ou pas).

Après le Serebro, petit détour par le Decadence House (j’adore le nom !), sans aucun doute ma boîte de nuit préférée : décor, musique, look pointus (je me sens mieux).

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Nouvelle journée, changement de décor, dimanche nous étions invités au bucolique mariage de Inna et Jenni (diminutif de Evguéni). A quelques kilomètres de Kiev, nous voilà déjà à la campagne. Le plus étonnant : l’animatrice du mariage qui vole, quand même, la vedette au couple et le plus bluffant : les jolies tresses couronne. Le dîner est servi à 17 heures… et commence une succession incroyable de plats. Toute la gastronomie ukrainienne (excepté le bortsch) dans un même repas : salades composées, poissons fumés, charcuterie, choux, crèpes, schlachliks… #c’estbon

J’allais oublier, depuis une semaine, je suis des cours de russe intensifs : 3 heures par jour seule avec Olga, ma prof. Comme mon premier taxi commandé au téléphone en russe, c’est une nouvelle étape importante. Déjà au bout d’une semaine, je capte des mots, j’ai ainsi compris que Miss E. prenait chaque matin deux petits déjeuners : un à la maison et un autre en arrivant au садик (prononcer sadik) !

D’ici trois mois, la vie ici me semblera bien plus simple !

de la nécessité de se fixer des objectifs… sérieux !

Objectif #3 : progresser en tresse couronne (ou blés d’Ukraine) !

mon niveau actuel :

tresses
L’objectif à atteindre : en vidéo et images !