A la plage, merci de laisser dans vos voitures vos appareils photos et vos armes !
Et aux toilettes… le message me semble clair…
Qui a besoin de traduction ?
A la plage, merci de laisser dans vos voitures vos appareils photos et vos armes !
Et aux toilettes… le message me semble clair…
Qui a besoin de traduction ?
Quand une station-service ukrainienne offre le plein d’essence à ceux qui viennent habillés en bikini, on est proche du génie marketing, non ?
Comme il est possible de choisir le contenu de sa plaque d’immatriculation, (c’est simple, il suffit de payer) certains ont choisi d’y inscrire leur prénom, d’autres leurs initiales, ou même des insultes (adressées à un certain président d’un pays proche). Depuis plus d’un an, je tanne Mister Jo pour qu’il choisisse une inscription forte comme « Maud, je t’aime » ou « I love Maud », en vain…
Par contre, je n’avais pas imaginé immatriculer une voiture ainsi !
vue à l’entrée du parking de Goodwine
Cela fait quelques temps que je rassemble mes idées pour expliquer pourquoi j’aime l’Ukraine. Et, en faisant la liste des points positifs de mon pays d’adoption, je me suis rendue compte qu’un seul article ne suffirait pas. Je vais donc classer toutes mes idées par thème et vous les restituer petit à petit.
Pourquoi j’aime l’Ukraine ? c’est avant tout pour quelque chose de difficilement définissable. J’aimerais dire que c’est pour ce sentiment de liberté que je ressens ici, mais il serait trop inopportun de comparer le pays des droits de l’Homme à un pays où l’on ne peut pas dire que l’on soit libre. En fait, je vais paraphraser Mister Jo, dont les mots sont ceux qui se rapprochent le plus de l’idée que je souhaite vous faire partager : « ce que j’aime ici, c’est l’absence de contrainte », car finalement c’est cette absence de contrainte qui rend la vie moins oppressante, moins stressante. En fait, après coup, je me rends compte qu’en France, le poids des différentes réglementations pèse sur notre quotidien, presque physiquement.
En Ukraine, pas de radar, pas de fourrière, pas de parcmètre. Quand l’idée de mettre en place une fourrière a vu le jour il y a quelques années, les nombreuses disparitions / volatilisations de voitures ont eu la peau de cette brillante initiative. Dorénavant, on se gare où l’on veut ! D’ailleurs, la première fois que j’ai conduit en Ukraine, j’ai jubilé en me garant sur un trottoir, juste devant l’endroit où je voulais aller… finis le stress de la recherche d’une place, finis le stress des voitures enlevées (et je ris quand je lis qu’on enlève les scooters à Paris : http://blog.lefigaro.fr/auto/2010/03/a-paris-on-rafle-les-scooters.html) pour deux minutes de stationnement en double file, sur un bout de passage piéton ou sur une place livraison. Dorénavant, nous déposons nos enfants à l’école sans stress. A Paris, on a l’impression que les flics descendent en rappel du toit des immeubles pour vous coller une contravention avant même que l’idée de ne pas payer votre parcmètre puisse germer dans votre tête.
Le parcmètre est ici remplacé par un « voiturier » qui vous aide à trouver une place, à vous garer et à sortir de votre place. Il garde même la voiture pour 10 uah (environ 6 centimes) quel que soit le temps passé.
Ici, une voiture neuve, une belle voiture, on la respecte. Personne ne s’acharne dessus à coup de clés… et j’écris cela en me souvenant d’un triste lundi matin parisien, quand, avec un sentiment de rage mêlé d’impuissance, j’ai découvert ma voiture massacrée à peine 48 heures après sa livraison !
Ce que j’aime à Kiev, c’est de ne pas vivre dans une ville morte le dimanche. Tous les magasins y sont ouverts. Les samedis ne sont plus une course infernale contre le temps pour les personnes qui travaillent. Ce qui n’est pas fait le samedi peut être fait le dimanche ou même le soir jusqu’à 22 heures… certains supermarchés sont même ouverts 24h/24 ! Et je ne vous parle pas de la quantité de services au supermarché : un portier, des animations musicales (DJ, flûtiste, pianiste, etc…), une personne pour mettre vos achats dans des sacs, une personne pour vous aider à charger la voiture, la même personne qui vous commande un taxi si besoin… Et sur le site Internet de Furshet (un des supermarchés) vous pouvez commander jusqu’à 17h pour vous faire livrer le jour même à partir de 18h30 !
Respirez, vous êtes en Ukraine !
Le 26 octobre prochain se tiendront les élections législatives en Ukraine. Les partis politiques ont largement investi les panneaux publicitaires et l’un d’eux a particulièrement attiré mon attention : celui du Parti de l’Internet (pour voir le site : http://www.ipu.com.ua/) !
Et voilà Dark Vardor, Stepan Chewbacca et 15 autres candidats tout droit sortis de Star Wars se présentant aux élections… et, non, ce n’est pas une farce !
Comme j’aimerais comprendre l’ukrainien pour pouvoir suivre cette campagne. Je suis certaine qu’il se dit des choses passionnantes !
La force sera-t-elle avec eux ?
Je sais, le rythme de mes publications s’est un peu ralenti ces dernières semaines. Il est tout à fait légitime de se demander où sont passées mes bonnes résolutions, qu’est devenu mon besoin de conserver une rigueur, etc… Envolés ! Et pour être honnête, l’appel de la plage a été bien plus fort !
Regardez ces photos de plages (Bora Bora et Olmeca) et vous comprendrez. A trois petites stations de métro (ou 10-15 minutes en voiture) de chez moi, 50 grivnias le transat + parasol en semaine et 20 grivnias le Coca (soit 4,41 € au total l’après-midi plage). Comment résister ?? Et puis, il fait si beau !
Je sais aussi, que le sous-titre de ce blog « Un an dans la vie d’une femme d’expat’… à Kiev » devrait évoluer, mais je n’ai pas encore trouver la bonne formule. Evidemment, j’ai quelques pistes.
L’année est passée si vite : le déménagement, les premiers pas en famille à Kiev, les nouvelles rencontres, les découvertes culinaires et autres bizarreries, la nostalgie, l’apprentissage du russe, le froid intense, la révolution, le stress, les moments de joie, les prises de têtes, les kilos en plus, les fous rire, les restos, les fêtes, la fête… et enfin Odessa ! Car, comme tout vient à point à qui sait attendre, nous avons enfin pu découvrir Odessa début juin. Oui, nous avons visité la vieille ville, vu le célèbre escalier du Potemkine, assisté à de petits spectacles en plein air, mais nous avons aussi posé nos serviettes en famille à l’Ibiza Club sur un énorme matelas de 3 m² (au moins) !
Vous voyez, ce n’est pas parce que mes publications sont moins régulières, que plus rien ne m’étonne en Ukraine, je profite simplement du beau temps.
Récemment,
– du balcon de chez Maria-Claudia, j’ai observé ce camion conçu pour changer les publicités des panneaux d’affichage.
– je suis restée coincée dans un énorme embouteillage paralysant tout le centre ville, parce que dans l’un des boulevards les plus fréquentés (Shevchenko boulevard), une canalisation à sauter et…
– j’ai acheté du papier toilette à Maïdan
– nous avons organisé une grosse fête à la maison avec le DJ du Touch Café
– et j’ai mangé des macarons ukrainiens, fait de vraies affaires chez Bonpoint à -60%, participé à un très chic mariage ukrainien, applaudi Miss L. à l’Opéra de Kiev pour son spectacle de danse de fin d’année, et vu la Mairie de Kiev se refaire une beauté après les jours sombres de l’hiver, Mister Jo a découvert le камбала (le turbot) et j’ai déjà tenté 3 fois d’en cuisiner (sans succès), nous avons pris nos quartiers d’été sur la terrasse du restaurant Konkord…
Mais parce que Kiev, c’est encore mieux la nuit, nous avons testé (et apprécié) les boîtes de nuit estivales : la terrasse du Decadence et le Dali Club… d’ailleurs nous y retournons ce week-end, et le week-end suivant, et le…
Un an, déjà… et ce n’est que le commencement !
Dès septembre, j’avais été prévenue mais cela me paraissait tellement loin… chaque année (en général) en juin, la coupure d’eau chaude longue durée fait partie de la vie des Kieviens.
Là, il est écrit que nous n’aurons pas d’eau chaude à partir de demain et pendant 2 semaines. Je m’en réjouis déjà ! (je sais, ma maîtrise de l’ukrainien vous épate)