Des fleurs de luxe ?!

moi : сколько стоит? pointant du doigt un bel hortensia

la fleuriste : vous parlez français ?

il semblerait que même en russe mon accent me trahisse…

moi : oui (étonnée). je souhaitais connaître le prix des hortensias

la fleuriste : 275 hrynias

moi : le bouquet ? [petite note : 275 hryvnias = environ 25 euros]

la fleuriste : non, la fleur

moi intérieur : la vache… en France, c’est entre 5 et 7 euros la fleur (la preuve : ici)

moi en montrant une rose : et celle-ci ?

la fleuriste : 70 hryvnias (je vous laisse faire la conversion en euros, en divisant par 10)

moi en montrant une sorte de marguerite et me demandant si je allais bien pouvoir m’offrir un BOUQUET : et celle-ci ?

la fleuriste : 50 hryvnias

moi (cri du coeur) : c’est quand même beaucoup plus cher qu’en France !

la fleuriste : oui mais là, ce sont des fleurs de luxe !

c’est vrai, la fleur est un produit manufacturé, j’avais oublié…

finalement, j’ai acheté trois énormes bouquets à une babouchka dans la rue pour 50 hryvnias.

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Choux de Bruxelles

Vous saviez à quoi ressemblent vraiment les choux de Bruxelles ? Moi, non !

Vive le marché des babouchkas de Bogdana pour ce petit plus de culture générale !

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A la faveur de l’automne

Je crois que l’automne est la plus belle saison à Kiev. Les parcs sont sublimes. Les arbres ont revêtu leurs habits de lumière.

WP_20131013_014La grande activité de ce début d’automne est la confection de couronnes de feuilles. Dit comme cela, cela ne paraît pas incroyable mais je vous assure que ça l’est. Partout dans les parcs, les mamans et adolescentes ramassent les plus belles feuilles et réalisent des chapeaux étonnants. Une pratique qui semble se transmettre de mères en filles et qui nécessite une grande technique. Tania a eu la gentillesse de m’initier à cet art éphémère, peut-être que l’an prochain je me lancerai toute seule.

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Parce qu’on n’arrête pas, du jour au lendemain, une activité qui procure de grands moments de découverte, j’ai fait une très très longue queue pour goûter aux перепички. Et finalement, je ne regrette pas ce temps d’attente, car un перепичка (pérépitchka), cela se mérite. Pour la description : c’est une sorte de hot dog, mais à la place du pain, c’est un beignet. Le перепичка est donc hyper gras, hyper calorique, mais qu’est-ce que c’est bon ! Même Miss L. et Miss E. rarement partantes pour des découvertes culinaires en raffolent. Bien évidemment,  je ne peux plus passer sur Bodgana (le nom de la rue) sans faire un petit stop devant cette petite cahute.

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Parmi les instants amusants de ma nouvelle vie, la réunion parents/maîtresses au садик de Miss E. tient une place de choix. Pour rappel et pour bien comprendre la situation, j’apprends le russe mais la langue de l’Ukraine est l’ukrainien. C’est un peu comme si j’apprenais le français en vivant en Italie, à la nuance près que la plupart des Ukrainiens parle russe. Mais dans les écoles, les enseignants sont tenus de parler ukrainien.

Même si je savais que ma présence à cette réunion serait anecdotique, j’y suis quand même allée. Pendant les 10 premières minutes, je n’ai absolument pas capté un seul mot. Puis une enseignante est venue à côté de moi pour me traduire en anglais les grandes lignes de la réunion (sympa !). Plusieurs enseignantes se succèdent pour expliquer les différentes matières enseignées… et tout à coup, je commence à comprendre ce qu’il se dit, deux minutes plus tard, je comprends que cette enseignante là parle russe (génial !), la suivante aussi (cool !). Puis la directrice vient me voir et me donne des documents traduits en russe rien que pour moi. Même si je ne suis pas encore au top niveau en russe, j’apprécie le geste, qui me permet de comprendre que Miss E. en plus de prendre deux petits-déjeuners, dîne aussi deux fois (au садик à 17h et à la maison quelques heures plus tard) . Au bout du compte, j’ai tenu les 2 heures de réunion sans problème !

Cela fait maintenant 5 semaines que j’ai commencé à apprendre le russe. Après quelques jours de découragement en début de semaine dernière, noyée dans les exceptions de la déclinaison des noms communs à l’accusatif pluriel, j’ai eu enfin un déclic. Mister Jo m’avait prévenue, il y a des paliers dans l’apprentissage de cette langue… et je viens d’en passer un. Mardi dernier, lors d’un business lunch entre Françaises, je comprends que je paie beaucoup beaucoup trop cher mes communications avec l’opérateur Kyiv Star. Alors, jeudi, j’étais bien décidée à changer d’opérateur. J’entre donc chez MTC :

Moi : do you speak english?

La vendeuse : нет (niet)

Alors, comme je veux vraiment changer d’opérateur, je me lance en russe. C’est dingue, elle me comprends. Pour être certaine de me donner le forfait approprié à mes besoins, elle me pose des questions simples et je les comprends. Wouah, en 15 minutes, j’ai un tout nouveau forfait où tout est quasiment gratuit ! En sortant du magasin, j’étais fière de moi.

Et sur ma lancée, je décide de régler le problème Internet car une fois de plus l’Internet a sauté depuis deux jours. Et ça marche ! c’est comme si j’avais trouvé une clé pour me faciliter la vie en Ukraine !

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Breaking News : le funiculaire a ré-ouvert (enfin) !

Ce matin, réouverture du funiculaire.

La télévision était sur place pour rendre compte de l’événement !

Mon appareil photo y était aussi. Enjoy!

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On se retrouve au Fastducks Coffee ?

j’adore !

WP_20131011_001Starbucks Coffee ou Fastducks Coffee ?

 

 

Le бабье лето est enfin là. Vive le бабье лето !

Comme vous pouvez le lire dans le titre, ma progression en Russe est impressionnante (après seulement 3 semaines de cours) ! Mais qu’est-ce que le бабье лето (prononcé babié liéta) ? Avant que vous ne quittiez cette page pour reverso, voici la traduction : été indien. Inutile de vous raconter qu’avec des températures plus clémentes mon humeur est au beau fixe.

Pourtant, ceux qui suivent mon compte twitter (@Expat_Housewife) ou facebook savent déjà que jeudi dernier, nous avons frôlé la catastrophe : il a neigé intensément pendant… 15 minutes. Puis, le soleil est apparu. Vendredi, je n’avais plus d’excuses, je suis allée chercher Baba (Miss L.) à l’école. Un brin de soleil mérite bien une heure au parc, non ? J’ai donc rencontré la nouvelle maîtresse de ma Baba (celle qui est là les jeudis et vendredis) qui m’a demandé qui je venais chercher.

Moi : ma fille, Miss L.

La maîtresse : Ah, c’est donc vous la maman qui ne vient que quand il fait beau ! je me suis dit que j’allais certainement vous voir aujourd’hui…

Démasquée ! mais j’assume… En bonne Riviera Girl, je ne peux accepter des températures proches de zéro en septembre !

Cette parenthèse météo faite, comme je vous l’avais écrit, depuis le 15 septembre (et jusqu’au 16 octobre) le funiculaire est fermé pour travaux (si j’écoute les mauvaises langues, ils lui mettent juste un coup de peinture). Au début, pour aller en cours de russe à Podol, je descendais par les escaliers (en 5 minutes) et faisais un grand détour pour remonter par la route, pensant que c’était moins épuisant (35 minutes). Après avoir vécu un grand moment de déprime en remontant cette horrible pente sous des trombes d’eau, j’ai décidé de remonter par les escaliers. Crevant certes, mais tellement plus rapide (7 minutes exactement) et pour me donner du courage je pensais à tout le bien que cela faisait à mon corps. J’ai parfois flippé seule dans ce parc, sous un petit crachin, avec des « homeless dogs » qui me suivaient… Puis vendredi, ma prof de russe me demande pourquoi je ne prends pas le métro. Bonne question…

peut être parce que je déteste le métro… Finalement, je me suis lancée, un train toutes les 3/5 minutes, 2 hryvnias (moins de 20 centimes), et des supers escalators ! Je n’aime toujours pas le métro, mais parfois, dans la vie, il faut savoir faire des concessions.

Autre activité importante de mon quotidien, comme ici tout est soit caché, soit peu compréhensible, à chaque fois que je vois une queue devant une cahute qui délivre de la nourriture, j’ai pris l’habitude de me mettre dans la queue et de demander la même chose que mon prédécesseur. Ainsi, j’ai pu découvrir les pirozhkis, des sortes de petits pains au lait fourrés. Le premier jour, j’ai compris que je prenais quelques choses avec du lait (c молоком), je me suis dit que cela ne pouvait pas être mauvais. Franchement, ce n’était pas terrible et je n’ai pas réussi à identifier ce que c’était vraiment. C’était marron comme du chocolat, mais clairement pas du chocolat, un peu le goût du caramel, mais pas vraiment non plus. Le lendemain, je persévère et essaie de demander ce que contiennent ces petits chaussons… je capte certains mots мясо (viande), aбрикос (abricot), яблоко (pomme), рис (riz)… et chaque jour, j’en ai testé un différent avec…  de bonnes surprises parfois.

Aujourd’hui, j’ai fait la queue devant une cahute de « crèpes » salées. J’ai montré au vendeur ce que je voulais en essayant de déchiffrer le nom de la chose. Cette fois, l’homme à côté de moi me sauve en disant à la vendeuse ce je voulais puis se retourne vers moi :

l’homme : c’est déjà bien, vous savez lire

moi : merci, merci

l’homme : vous savez ce que vous avez pris au moins ?

moi : non

l’homme : du porc, bon courage

Il a bien fait de me souhaiter bon courage…

Mais ce n’est pas cette mauvaise expérience culinaire qui va me gâcher la journée, petit détour vers une cahute de glace (il fait 14°C, ce n’est pas inconcevable d’en prendre une) et pour la première fois depuis 5 semaines, j’ai envie de faire les boutiques ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?

2 semaines en photos

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J’oubliais, au D*LUX il y a eu une soirée Playboy

Le jour où…

… j’ai commandé un taxi, pour la première fois, en russe (et qu’il est arrivé) !

#Istherelifeonkyiv