Il y a des week-end comme cela, où l’on peut passer d’un dîner chic et urbain au Serebro au mariage champêtre à l’Ukrainienne.
Samedi, toujours à la recherche de nouveaux endroits où dîner, nous avons fait le choix du Serebro (qui veut dire argent). Un restaurant plutôt haut de gamme très « Donetsk » d’après Andrew. Ici, comme partout dans les restaurants de Kiev, la carte est incroyablement fournie : du sushi aux pizzas, le chef sait tout cuisiner ! Ce soir pour moi, ce sera salade Caesar (mon étalon) au canard et risotto à l’encre de seiche et fruits de mer. Clairement, j’apprécie l’originalité du canard (à la place du poulet) dans la salade, mais rien à voir avec celle du Touch Café (le must pour moi à Kiev). Le risotto était parfait. Pour une fois en Ukraine, je me suis même laissée tenter par un dessert, et soyons honnête le cheesecake est à tomber. Rien à voir avec les cheesecakes traditionnels, celui du Serebro est un étonnant mélange de crème brûlée et de cheesecake.
Derrière le restaurant, une petite boîte de nuit huppée. Ici, on s’habille très premier degré, mais la musique est bonne et l’ambiance est rapidement au rendez-vous… alors, je mets de côté ma fashion victim attitude ou plutôt mon oeil averti par de longues heures passées à décortiquer les pages modes de Grazia, Biba, Cosmo, Marie Claire (oui, je suis abonnée à tous ces magazines !) et je danse (ou pas).
Après le Serebro, petit détour par le Decadence House (j’adore le nom !), sans aucun doute ma boîte de nuit préférée : décor, musique, look pointus (je me sens mieux).
Nouvelle journée, changement de décor, dimanche nous étions invités au bucolique mariage de Inna et Jenni (diminutif de Evguéni). A quelques kilomètres de Kiev, nous voilà déjà à la campagne. Le plus étonnant : l’animatrice du mariage qui vole, quand même, la vedette au couple et le plus bluffant : les jolies tresses couronne. Le dîner est servi à 17 heures… et commence une succession incroyable de plats. Toute la gastronomie ukrainienne (excepté le bortsch) dans un même repas : salades composées, poissons fumés, charcuterie, choux, crèpes, schlachliks… #c’estbon
J’allais oublier, depuis une semaine, je suis des cours de russe intensifs : 3 heures par jour seule avec Olga, ma prof. Comme mon premier taxi commandé au téléphone en russe, c’est une nouvelle étape importante. Déjà au bout d’une semaine, je capte des mots, j’ai ainsi compris que Miss E. prenait chaque matin deux petits déjeuners : un à la maison et un autre en arrivant au садик (prononcer sadik) !
D’ici trois mois, la vie ici me semblera bien plus simple !