Jeudi, premier dîner organisé à Schevchenka Lane.
Une fois arrivée au supermarché Billa (le Monoprix local), liste de course en tête, j’ai vécu mon premier moment de solitude. Une chose est sûre, l’adaptation sera ma ligne directrice de ces prochains mois. Le menu a donc évolué puis changé plusieurs fois, au fil de mes rencontres avec les aliments, qui avaient une drôle de tête (les carottes, le saucisson par exemple), qui étaient introuvables (la pâte feuilletée), ou qui avaient trop de déclinaisons subtiles comme le lait.
Le mot lait (moloko) fait partie de mes 20 mots de russe parfaitement maîtrisés, par contre, devant plusieurs marques, plusieurs références, comment retrouver le lait entier pour mon soufflé au fromage (recette secrète de Stéphanie) ? pour le fromage, après avoir retourné tout le rayon, j’ai du me résoudre à râper moi même mon gruyère… C’est vrai, faire un soufflé au fromage, avec des ingrédients non maîtrisés et un four non maîtrisé, c’est risqué… Mais on va dire que j’aime le risque.
Par contre @Stéphanie, j’ai du réinventer la sauce magique, parce que pour la sauce soja et le vinaigre de riz, j’ai pas encore trouvé le supermarché japonais.
Chez le boucher, deuxième moment de solitude. Mister Jo m’avait conseillé de faire du lapin, facile à reconnaître et donc éliminant ainsi le risque de servir un tartare de porc, mais bof… Je n’étais pas à l’aise avec la recette (faudra que je m’entraîne d’ailleurs pour Masterchef). Finalement, en montrant un morceau de viande et en montrant le cochon dessiné sur la fresque représentant les animaux de la ferme au dos du boucher, j’ai trouvé un moyen de communication… Au pays du porc cuisiné à toutes les sauces, ce soir, ce sera filet mignon !
Vivement notre prochain dîner…